Le Japon, est réputé mondialement comme étant le pays qui allie parfaitement ultra-modernisation et tradition. Véritable représentation de la culture et de la religion japonaise, les temples et les sanctuaires sont omniprésents et constituent les lieux de culte des deux principales religions.
Comment faire la différence entre les temples et les sanctuaires ?
En tant que lieux de culte, les temples et les sanctuaires sont sacrés et considérés comme parties intégrantes du patrimoine japonais. Les sanctuaires sont rattachés au shintoïsme et les temples sont tous bouddhistes, mais il peut arriver que les deux partagent un espace commun qui est souvent une vénération shinto à l’intérieur d’un temple. En effet, les temples, plus imposants, sont souvent formés de plusieurs bâtiments, on y croise souvent des statues de Bouddha et généralement désignés par le mot –dera ou le suffixe –ji. Les sanctuaires, quant à eux, sont toujours marqués dès l’entrée, par un torii, un portique sacré peint en rouge et comprennent une corde en paille de riz torsadée. Enfin, si les temples sont habituellement construits en bois, les temples, plus modernes utilisent des bétons armés.
Visiter un temple ou un sanctuaire
Les règles d’usage à respecter sont pratiquement les mêmes qu’on entre dans un temple ou dans un sanctuaire. S’il est admis que les japonais sont tolérants vis-à-vis des mœurs étrangères, il n’en demeure pas moins qu’il existe des règles impératives auxquelles tout visiteur devrait se plier. Ainsi, se déchausser est une règle immuable et parler à voix basse est de mise. Par la suite, selon que l’on se trouve dans l’un ou dans l’autre, on note des différences ostentatoires suite aux rites propres à chaque religion. Lors des festivités, les sanctuaires sont généralement sollicités pour la naissance et les mariages, mais les japonais se tournent vers les temples pour les funérailles qui abritent de ce fait les cimetières.
La religion japonaise
A l’instar des autres pays, le Japon, en dehors de ces deux religions, est aussi imprégné par d’autres courants comme le christianisme, mais le pourcentage des adeptes est très faible. Ainsi, d’un point de vue global, il est tout à fait légitime d’affirmer que parler de la religion au Japon se résume en grande partie au shintoïsme et au bouddhisme. Le shintoïsme est la religion ancestrale mêlant des éléments polythéistes et animistes par la croyance des esprits incarnés par les « kami ». Le bouddhisme, quant à lui, s’imprègne des enseignements de Bouddha et est plus une philosophie de vie. Plus que de la cohabitation, ces religions sont acceptées et confondues par les japonais à tel point qu’il est dit que le japonais nait shintoïste, mais meurt bouddhiste.